Genre : Récit de vie - Romance - Érotique Lectorat : Adulte Citation : « Il se passe que personne ne dit la vérité, que personne n'a le courage d'être ce qu'il est, que nous vivons de mensonges par omission, nous vivons de mensonges, nous sommes assis sur des mensonges, nous sommes ce que voudraient les autres... C'est notre seule préoccupation, ils nous demandent trop, toujours trop, le modèle est inatteignable. Qui est vraiment lui-même-?-» Présentation de l'histoire : Dans le petit village sicilien où la famille de Rosa Fiore a toujours vécu, l’Inglese est de retour après quatre années d’absence. Entre deux enterrements, un accouchement et les nombreuses célébrations des retrouvailles de sa famille, Rosa essaie en vain de faire participer son amant à la vie de la ferme : cueillette des cerises, des courges, du jasmin, des asperges sauvages… Mais les scorpions guettent, les abeilles s’en mêlent et les habitants se méfient de cet intrus, surtout Mauro, qui a ses raisons. Sexe et gastronomie, passion et désillusion, un soupçon de mafia sicilienne : on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de La Cucina, un chant d’amour sensuel et envoûtant pour la Sicile. |
♦ Critique par Morgane D.
J’avais déjà entendu parler du premier tome de cette histoire, La Cucina, sans pour autant l’avoir lu. Mais cela ne m’a pas gêné, le moins du monde, pour découvrir cette suite.
Je commencerai par dire que l’on est rapidement charmé par l’écriture agréable et complète. L’auteur nous offre un récit prenant, avec un vocabulaire précis, qui nous permet de plonger dans la Sicile des années soixante. Mais en soit, je trouve que l’écriture est un peu brouillon. L’auteur nous fourni tant d’informations d’un coup et tout le temps, que l’on se perd au fur et à mesure du texte. On est souvent obligés de relire un passage car ça part un peu dans tous les sens et qu’on a, parfois, quelques difficultés à voir le lien entre le paragraphe précédent. Ce que j’ai bien apprécié par contre, c’est cette manière de découper l’histoire en menu. Je trouve ça assez original et ça colle bien à l’histoire puisque la cuisine est juste essentielle.
Je viens de le dire, le thème de la cuisine est très importante dans l’histoire. Tout tourne autour de ça au point que l’intrigue disparaît souvent. J’aime découvrir la vie quotidienne des siciliens mais, dans ce roman, cela s’arrête surtout à la nourriture et je trouve ça dommage. On ne fait que survoler le reste. Pour ce qui est de l’intrigue, comme je le disais précédemment, elle disparaît au profit de la cuisine. Certes le personnage principal est cuisinière et doit s’occuper seule de nourrir tous les autres, mais c’est trop présent. Résultat, on oublie souvent que nous sommes en train de lire le récit de sa vie amoureuse. Pour ce qui est des personnages, je dois avouer que j’ai souvent été complètement perdue. Il y a énormément de noms à retenir, des liens de parenté qui se croisent et se recroise. On est plongé dans l’univers d’une famille nombreuse et on doit se débrouiller pour comprendre qui est la fille de qui, qui est marié avec tel ou tel personnage, ce qui uni deux autres, et ainsi de suite. C’est très difficile à suivre. D’autant plus que les personnages ne sont que survolés. On ne les connaît qu’à travers leur identité et leur place au sein de la famille, comme s’ils n’avaient pas de personnalité. Et je pense que c’est ce qui m’a manqué pour que j’apprécie la lecture de ce roman.
On l’aura donc compris, je n’ai pas vraiment accroché ce roman. Mais je le conseille à toutes les personnes qui aiment les simples récits de vie.