C'est la terrible mésaventure qui a touché trois auteurs publiant leurs récits sur leur blog-roman.
Sarah B., une auteur de 24 ans qui travaille depuis plusieurs années sur une série de romans de Fantasy, Feel Your Destiny - The Légions' Call. Mise en ligne sur son blog et suivit par de nombreux internautes depuis ses débuts, sans avoir été une seule fois victime de problème, l'auteur ne s'imaginait pas une telle chose.
Alors qu'elle surfe sur internet, elle découvre sur Amazon que les deux premiers tomes de sa série ont été publiés au format numérique et sont en vente, sur cette même plateforme, sous le titre L'appel de la Légion, mais surtout sous un autre nom d'auteur, Sybil.
Couverture illustrée et mise en page comme un véritable roman publié, pour Sarah B. c'est le choc quand elle reconnait mot pour mot l'accroche de cette histoire pour laquelle elle a tant donné.
Sarah B., une auteur de 24 ans qui travaille depuis plusieurs années sur une série de romans de Fantasy, Feel Your Destiny - The Légions' Call. Mise en ligne sur son blog et suivit par de nombreux internautes depuis ses débuts, sans avoir été une seule fois victime de problème, l'auteur ne s'imaginait pas une telle chose.
Alors qu'elle surfe sur internet, elle découvre sur Amazon que les deux premiers tomes de sa série ont été publiés au format numérique et sont en vente, sur cette même plateforme, sous le titre L'appel de la Légion, mais surtout sous un autre nom d'auteur, Sybil.
Couverture illustrée et mise en page comme un véritable roman publié, pour Sarah B. c'est le choc quand elle reconnait mot pour mot l'accroche de cette histoire pour laquelle elle a tant donné.
Un jour, Lucilla, nous lui cracherons au visage. Nous jetterons son offrande damnée à ses pieds mais seulement après l'avoir piétiné de notre sang et de nos larmes. Elle a chanté nous avoir sauvé. Nous lui ferons hurler qu'elle nous a tués. Alors marche à mes côtés. Et retournons notre épée dans les tripes fumantes de cette terre sacrée. Et nous ne laisserons derrière nous que des cendres et de la boue pour marquer notre destinée, et des cadavres pour pleurer notre Éternité. Et nous les tuerons tous. Mais elle, l'Enorh, en premier. |
Pour Sarah c'est une véritable claque. Elle constate que la plagiaire a copié l'intégralité de son texte sans la moindre modification.
L'auteur de Feel Your Destiny - The Légions' Call remercie ses amis et lecteurs qui se sont mobilisés pour diffuser l'information. Elle invite également les jeunes auteurs de rester très vigilants pour éviter que ce genre d'incident leur arrive un jour.
Mais l'affaire ne s'arrête pas là, car Sarah B. n'est pas la seule victime de cette plagiaire. En y regardant d'un peu plus près, il s'avère que deux autres blogs-romans et 4 illustrateurs ont été reconnus et ont rapidement été retrouvés et alertés de l'exploitation de leur travail.
France V., l'auteur du blog-romans des Chroniques de Tarka, est l'une d'entre eux. Quand elle reçoit notre message l'avertissant que nous avons reconnu son roman, elle croit avoir affaire à une blague de mauvais goût et se rend directement sur la page des Chroniques de Dresde pour se rendre compte de la situation.
L'auteur de Feel Your Destiny - The Légions' Call remercie ses amis et lecteurs qui se sont mobilisés pour diffuser l'information. Elle invite également les jeunes auteurs de rester très vigilants pour éviter que ce genre d'incident leur arrive un jour.
Mais l'affaire ne s'arrête pas là, car Sarah B. n'est pas la seule victime de cette plagiaire. En y regardant d'un peu plus près, il s'avère que deux autres blogs-romans et 4 illustrateurs ont été reconnus et ont rapidement été retrouvés et alertés de l'exploitation de leur travail.
France V., l'auteur du blog-romans des Chroniques de Tarka, est l'une d'entre eux. Quand elle reçoit notre message l'avertissant que nous avons reconnu son roman, elle croit avoir affaire à une blague de mauvais goût et se rend directement sur la page des Chroniques de Dresde pour se rendre compte de la situation.
Darell, jeune soldat, se doit de ramener la paix et l'ordre dans une cité que la déchéance a soumis à son règne impérieux. Mais l'équilibre qu'il doit rétablir semble illusoire et les jours s'écoulent, lui rappelant combien il est impuissant face à l'avilissement de l'esprit humain. |
France V. ne veut pas y croire. Pour elle ce n'est pas possible, le roman sur lequel elle travaille depuis tout ce temps ne peut pas se trouver en vente sur internet. Et même en reconnaissant son résumé mot pour mot, exception faite du nom de la ville, Dresde, qui remplace celui de Tarka, elle tente de se persuader que ce n'est pas son récit.
‘‘ En toute sincérité, j'ai avant tout été dans le déni.
Cherchant à me convaincre que ce n'était pas mon histoire dont il était question, que ce n'était pas MON résumé qui se trouvait là sous mes yeux.
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Cherchant à me convaincre que ce n'était pas mon histoire dont il était question, que ce n'était pas MON résumé qui se trouvait là sous mes yeux.
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France V. ne sait pas ce qu'elle doit faire, perdue face à tout cela.
Elle décide alors de télécharger l'extrait gratuit du livre numérique proposé par Amazon pour voir réellement ce qu'il en est. Alors, le doute n'est plus permis. Elle nous déclare :
‘‘ Il aura fallu que mon compagnon télécharge un extrait du roman sur sa liseuse et en entame la lecture pour que je réalise l'ampleur de la chose.
C'était bel et bien mes mots qui s'alignaient et pourtant, j'ai continué à rire parce que cela me semblait improbable que quelqu'un s'expose à autant de risques pour 3 euros.
Les premiers mots qui me sont venus à l'esprit ont été :
"pourquoi ?" et "cela en vaut-il bien la peine".
Je n'ai jamais eu de problème de plagiat avant cela. Je n'ai jamais imaginé que cela m'arriverait, étant donné que les 2/3 tiers du roman ne sont pas accessibles à tous, et j'ai encore beaucoup de mal à y croire.
Au final, j'ai surtout trouvé cela dommage. Pas parce qu'on portait atteinte à ma personne – ça c'est terriblement douloureux –, mais parce que cette histoire va renforcer cette paranoïa déjà bien présente au sein de la communauté littéraire du net.
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C'était bel et bien mes mots qui s'alignaient et pourtant, j'ai continué à rire parce que cela me semblait improbable que quelqu'un s'expose à autant de risques pour 3 euros.
Les premiers mots qui me sont venus à l'esprit ont été :
"pourquoi ?" et "cela en vaut-il bien la peine".
Je n'ai jamais eu de problème de plagiat avant cela. Je n'ai jamais imaginé que cela m'arriverait, étant donné que les 2/3 tiers du roman ne sont pas accessibles à tous, et j'ai encore beaucoup de mal à y croire.
Au final, j'ai surtout trouvé cela dommage. Pas parce qu'on portait atteinte à ma personne – ça c'est terriblement douloureux –, mais parce que cette histoire va renforcer cette paranoïa déjà bien présente au sein de la communauté littéraire du net.
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Suite à cette affaires, de nombreux internautes ont décidé de se mobiliser pour relayer l'information et d'intervenir directement en commentant les pages d'Amazon concernant les différents romans plagiés, rappelant notamment que :
« La présente publication est une violation des droits d'auteurs du territoire français par une appropriation et surtout une exploitation d'un texte dont [elle] ne possède ni la paternité ni les droits de reproductions »
De la même manière, les artistes dont les illustrations ont été utilisées pour les couvertures n'étaient pas au courant de l'exploitation de leurs images à des fins commerciales. L'un d'entre eux nous annonce que l'illustration utilisée avait été réalisée pour un livret de jeu de rôle, et non pas pour une couverture de roman.
Les auteurs ont alors lancé une procédure de signalement de violation de droit d'auteur sur la plateforme d'amazon et d'autres sites d'e-books, afin que soient retirés les romans incriminés.
Il aura n'aura fallu que 48h pour obtenir la suppression définitive de ces e'books plagiés et que tout se termine rapidement.
Nous souhaitons une bonne continuation à ces auteurs.